lundi 18 novembre 2013

Deuxième année, on triple notre surface agricole

La deuxième année a été pour nous primordiale. Nous avions fait partir le peu de légumes que nous avions et forcément le jardin de Ligueil commençait à être un peu petit.

Mon grand père disposant d'un terrain de pêche à 30 km de Ligeuil, nous eûmes son autorisation pour cultiver ce terrain de bord de Claise de 2500 m2.


Comme à Ligueil, nous avons du remettre en état de culture cette prairie où la végétation très dense nous a rendu le défrichage pénible. En effet, nous n'avions pas à disposition la super tondeuse à Jeannot et nous avons dû tout défriché avec le rotofil de Tony.

Là vous voyez le travail final, une fois que tout est beau et propre.
Au fond de la photo, c'est moi. Je passe la motobineuse qui peut travailler 80 cm de largeur. Vous faites le calcul pour une longueur de champ d'à peu près 150 m de long, ça fait un paquet de temps... mais avec de la patience je suis arrivé au bout du champs !!




La terre de bord de rivière, c'est de la boulette!

Certes un peu dure à travailler au début car assez dense, très limoneuse et pleines de racines de peupliers, d'orties et des plantes grasses qui prolifèrent. Mais c'est bon signe pour une bonne qualité de terre.(remarquez comment la terre est noire, tourbeuse)

Nous avions planté nos oignons bulbilles sur la partie haute du terrain, ils étaient tous très bien sortis. Là dans la partie plus basse, je préparais des planches pour planter l'ail, c'était vers la fin octobre.

Nous avions même coupé une douzaine de peupliers de 15 m de haut, pour permettre à nos petits légumes d'avoir plus de luminosité. Derrière moi, quelques beaux spécimens attendent fièrement et sans impatience que la petite tronçonneuse vieille de 20 ans (il faut la voir posée sur l'un d'eux) continue sa dangereuse tâche.

Tiens on avait peut être oublié un petit détail !

Oups, on avez tout bien préparé.

Dérouler à la main nos bâches noires biodégradable ( faites en amidon de maïs), planter tous nos caïeux d'ail en temps et en heure (on prend pour planter que les caïeux extérieurs de la gousse).


Et voila la catastrophe, la rivière en crue a inondé pendant deux bonnes semaines nos plants d'ail.
Le résultat est une récolte très moyenne avec rien que des petites gousses.

Voilà pourquoi la terre est d'une telle qualité.

D'une part la végétation en se dégradant depuis 30 ans a emmagasiné une quantité importante de matière organique très fertile et il y a aussi tout le limon charrier par la rivière chaque hiver qui rajoute encore de la nourriture pour la terre.

Les Égyptiens avaient tout compris avec les crues du Nil ; à nous, il nous aura fallu une année pour comprendre et faire avec les crues de la Claise .

Mais en tout cas cet hiver là, nous n'avions pas trop de problèmes pour rentrer dans nos champs, vu qu'on était qu'à pied. Je me rappelle aussi qu'on pré-lavait nos poireaux dans la rivière c'était assez pratique car pas besoin, comme maintenant, de vider sans arrêt le bac à lavage qui est très rapidement rempli de terre.

Par contre impossible de descendre sur le près de la couture en voiture, donc il fallait quand même remonter les 500 m de chemin jusqu’à la route avec nos caisses de verdure ou de poireaux. Heureusement que les quantités n'étaient pas encore trop importantes parce que les travaux d'Hercule c'est pas trop mon truc.

Malheureusement je ne savais pas encore que ces fameux travaux commenceraient exactement  l'année d'après.





mercredi 6 novembre 2013

Une bien belle pancarte !

La communication c'est important, et cela fait déjà 3 ans que nous sommes installés et peu de gens savaient qui avait repris la ferme de Guy et Yvette.

C'est pour cela que depuis plusieurs mois nous étions sur la fabrication "maison" de notre pancarte.
Elle est enfin terminée et trône maintenant fièrement près du carrefour de la gande route Preuilly-Loches.

Maintenant, on parle de notre pancarte dans tout le village et plus encore...

samedi 19 octobre 2013

Les débuts à ligeuil il y a 4 ans, en mai 2009


 Nous venions d'arriver avec Tony dans cette maison de campagne avec 8000 m2 de terrain.
 Exactement ce que nous cherchions: une maison avec du terrain pour pouvoir "cultiver notre modeste jardin" et avoir quelques animaux (dans 2 grand parcs de 3000m2  chacun)  pour la viande.

En effet, déjà nous avions cette envie de pouvoir rentrer dans une démarche d'autosuffisance alimentaire, en produisant nos propres légumes et notre propre viande.


Là, nous étions début mai.

Avant il y avait à la place de ce petit potager de 1000 m2, une friche avec des herbes de 2 mètres de haut. Heureusement que notre voisin Jeannot était là avec sa grosse tondeuse et son vieux motoculteur Staub pour préparer notre futur jardin.
Nous le remercions encore énormément pour l'aide précieuse et tous
les judicieux conseils qu'il nous a donné pendant ces 2 premières années de découverte du jardinage.



Quelques mois plus tard, nous étions déjà récompensés de nos efforts. Tony et Sandy regardent pousser les tomates ( des andines, coeur de boeuf et monfavet: conseil de notre professeur Jeannot) qui dans 1 mois feront plier nos tuteurs en métal.

Nous arrosions tous nos légumes à l’arrosoir avec l'eau que nous récupérions des toitures, qui aller dans un bassin qui était déjà construit au centre de la cour. Ensuite il y n'avait plus qu'à envoyer toute cette eau dans les citernes disposées autour du potager.

Bien entendu, nous avions  fait en amont un soigneux paillage avec toutes nos tontes de pelouse.
Avec du recul, il s'avère qu'un paillage de tonte bien fraîche, très riche en azote, facilement et rapidement assimilable par le sol, est vraiment excellent pour avoir de beaux légumes. L'année prochaine, nous allons surement refaire cela, dans toute notre serre ( qui représente exactement la même surface que notre jardin de Ligueil).


Tony ramasse les courgettes au milieu d'une végétation luxuriante. Nous avions vraiment plaisir à récolter nos tendres et chères légumes. C'était un début prometteur qui nous a tout de suite donné l'envie d'aller plus loin.
Dès nos premières récoltes, nous étions  fiers de pouvoir montrer nos légumes à Jeannot, aux parents et à nos amis. Et. rapidement nous les avons sollicités pour acheter nos "surplus"  de légumes, histoire de pouvoir racheter des graines, quelques petits matériels, bâches et payer l'essence de la motobineuse.
s



Vous voyez ici les légumes de fin d'été. Nous venions de réaliser une énorme vente de 18 kg de navet marteau. Après avoir passé de nombreux coups de téléphone, Tony était tombé par chance sur le numéro de Jacques et Ghislaine qui s'occupaient et faisaient activement la promotion du système des AMAP dans tout l'Indre et Loire (agriculture pour le maintien d'une agriculture paysanne).

Les conso-acteurs de l'AMAP de la riche avaient tous reçu un mail de Jacques pour savoir qui voulaient acheter nos navets et HO MIRACLE, nos 18 kg étaient partis d'un coup.
De là nous avons commencé, Tony et moi à monter toutes les semaines à l'AMAP de la riche pour vendre nos surplus de légumes.
Et l'aventure à ainsi pu vraiment commencer.


Bon effectivement , il faut le rappeler, faire du maraîchage l'hiver ça devient tout de suite moins bucolique, j'était bien mieux en caleçon dans le jardin!!
Et on ne sent doutait pas encore, mais des hivers à potager dans l'eau froide, à sortir des poireaux mais aussi des souches de pommiers il y en aura encore maintenant beaucoup d'autre.


Pas contentes aussi les poules en hiver, les oies quand à elles sont bien cachées au fond de la cabane (vous les aviez vus?).


Et voici notre mascotte dès débuts, Kakoulou, une petite chèvre qui à été abandonné, que nous avons receuilli, mais qui nous a donner beaucoup de file à retordre.

lundi 30 septembre 2013

Première récolte de pomme



Ho qu'elles sont belles ces pommes!!
Enfin, nous allons récolter nos premières pommes. L'année dernière, à cause du gel qu'il y a eu dans tout le département nous avions récolté 70 kg de pommes sur nos 6.5 hectares de vergers.

Cette année, Tony a le sourire, il n'aura pas passé des dizaines d'heures de tracteur pour rien. En tout, nous avons 8 variétés de pommes et en ce moment les gars récoltent les variétés Melrose et Juliette.




Y fait beau et y fait chaud, le ciel est d'un bleu profond.... mais ça c'était la semaine dernière.

Depuis 3 jours nous récoltons sous la pluie. C'est un peu moins cool, mais bon quand y'a les copains, les woofeurs qui sont là pour t'aider, c'est toujours plus facile de se motiver et  le travail se fait toujours dans une bonne ambiance.


Les paloxs du petit train sont bien remplis, y plus qu'a rentrer la récolte sous le hangar. On pourra retrier tout ça dans quelques jours à l'abri, pour préparer nos caisses de 13kg et les sacs de 6 kg.

Le palox du milieu est toujours celui ou l'on met toutes les pommes abîmées, trop petites, difformes. Une fois que l'on a au moins 3 paloxs remplis, on envoie ça dans un pressoir à 30 km de chez nous pour y faire du jus de pomme très sucré. En effet après mesure, il y à 3°de plus en sucre dans nos pommes biologiques que dans de la pomme conventionnelle.








Vive le desherbage


 Sympa le désherbage avec la bineuse tractée derrière le tracteur. Ca permet de faire, en a peut prés 2h heures de temps, le tour de toutes les parcelles. Pour utiliser cette outil, ça parait tranquille et facile mais ce n'est pas si simple. ll faut être bien attentif pour passer au plus près des plantules sans les couper et moi je doit rester bien parallèle au rang.   





jeudi 26 septembre 2013

sympa les tondeuses écologiques



 Voilà notre troupeau de mouton, qui se compose de 14 brebis et de 2 moutons.
 Nous leur avons fait 2 grands parcs au milieu des pommiers. C'est vraiment génial pour le désherbage les moutons, mais le seul hic: c'est qu'ils rafolent aussi beaucoup des pommiers. Ils nous restent quand même quelques pommes sur la cime des arbres: c'est l'essentiel. 

Vive la mécanisation!!!



                                 la première année nous arrachions nos 500 m2 de pomme de terre à la bêche et la fourche
                                 la deuxième, heureusement qu'un ancien nous a aidé à arracher nos 2500 m2 avec sa vieille arracheuse attelée derrière le tracteur.
                                 la troisième, nous avions investi avec un collègue dans cette arracheuse. Bien que pas très pratique, elle n'en était pas moins "révolutionnaire" pour nous à l'époque;
                                cette année, la boucle est bouclée!! Nous voilà revenus à la fourche. On voit ici Tony en train de combattre avec sa fourche, les mauvaises herbes coincées dans la machine. Il aura fallu une matinée de prise de tête, d'agacement, essayer moult réglages inutiles, pour faire au final, 4 pauvres rangs de 100 m ( au total il y en a a peu près une quarantaine ). 

mardi 24 septembre 2013

Bonjour à tous,

Voici notre blog après bientôt 3 ans d'activités à la ferme "Les Jardins Vergers" de la Petite Rabaudière. Les informations du blog seront mensuelles et parfois quotidiennes. Nous sommes avant tout des fermiers cultivateurs, mais pour une une meilleure communication avec nos clients, nos woofers et à la demande de certains nous avons fait le choix de passer un peu plus de temps sur la toile Internet.


Savoir d'où provient notre alimentation, à qui donne t-on et pourquoi ? C'est aujourd'hui une questions qui a du sens. Nous espérons qu'avec ce nouveau plus vous aurez de quoi satisfaire votre appétit d'en savoir d'avantage.