jeudi 30 janvier 2014

spéciale dédicace à tous les petits maraichers

Enfin un clip sympa sur une bande de jeune qui ont l'air de bien s'amuser en cultivant leur pot à jé.

Ils nous montrent avec brio que l'on peut même, dans les grandes villes monter des projets alternatifs viable économiquement et répondant surtout à un véritable besoin de la population urbaine.

Créer du lien social, réaménager l'espace urbain en réutilisant les endroits laissés vacants: pour y faire pousser des légumes, des arbres fruitiers et  pourquoi pas y installer quelques ruches, voilà qui est de bonne augure et de bon exemple pour les petits porteurs de projets.

mercredi 8 janvier 2014

2012 l'année des grands chantiers

Déchargement de la serre qui fait se cabrer le tracteur!!



Là, on rigole plus !!!  Notre première serre, c'est du solide. Une serre de la marque Richel, avec un mètre cube de béton à chaque poteau et qui pourra résister à des vents de plus de 120 km/heure.

La petite parcelle de 1000 m2, sans pommier qui va voir apparaître une serre dans quelques semaines.

En tout cas heureusement que Guy était là pour nous aider à la monter .... au lieu de tailler les pommiers: Bravo Guytou et encore un ÉNORME merci !!!


Merci aussi aux parents et aux copains qui eux aussi étaient là pour nous aider.
Ici Jean Paul, le papa de Tony, qui a pris quelques jours sur ces vacances pour nous prêter main forte dans le montage de la serre et surtout pour la mise en place de l'irrigation dans la serre.



Il aura fallu plus d'un mois, avec l'aide de plusieurs copains pour arriver à ce résultat: la serre mesure 52 m de long et 17.2 m de large soit une surface totale de 1000 m², pour un prix avoisinant les 20.000 euros: gros investissement subventionné en partie par le Conseil Général et la Région.



On peut croire que c'est facile de monter une serre tout seul, mais il aura fallu à Tony qui avait pris en charge le chantier, des dizaines de coup de fil au responsable de Richel pour essayer de bien comprendre la notice de montage et surtout ne pas faire d'erreur afin que toutes les pièces et les fixations s’emboîtent à la perfection.






Et il aura fallu encore 2 bonnes semaines pour finir d'accrocher les fixations sur toutes les barres à l'intérieur de la serre.
Encore une autre pour monter les portes que Tony et son père ont dû "bidouiller" car avec le dénivelé, il y avait des différences de hauteur.
Et encore une dernière pour tirer les fils de fer qui servent de support pour  accrocher les fils à tomates.












début d'installation à la petite rabaudière fin d'année 2011

Enfin nous avons trouvé un terrain pour nous installer.

Et quel terrain! il ne s'agit pas des 1 ou 2 hectares de terre en bio que nous cherchions désespérément (effectivement les parcelles cultivables en agriculture biologique sont une denrée rare), mais d'une véritable exploitation en bio depuis 10 ans.

Certes, nous n'avions pas du tout imaginé à ce moment là reprendre une exploitation arboricole de 11ha. Une superbe opportunité tant pour les propriétaires qui depuis 4 ans cherchaient un repreneur que pour les 2 jeunes porteurs de projet que nous étions.

Bien entendu, en ce mois d'août 2011, la question n'était pas encore de racheter la ferme mais plutôt de trouver une petite parcelle sans pommier pour cultiver un petit hectare supplémentaire. Mais les semaines passant, nous avons réfléchi et pesé le pour et le contre quant à une éventuelle installation pérenne dans le sud Touraine.
Une sympathie réciproque s'est tout de suite instaurée entre Guy, Yvette et nous. De plus, le dévouement et l'implication de Guy pour nous aider dès que nous avions un soucis ont vraiment fini de nous conforter dans l'envie de nous installer à la petite Rabaudière.

Cela a entraîné quelques petits changements quant aux parcelles dédiées à la culture de plein champ et de l'emplacement de notre serre. Grâce à l'expertise de notre conseillé technique Guytou, il a judicieusement été décidé d'arracher des parcelles de pommiers en mauvais état, sujets aux maladies ou à la tavelure.

Au total, durant l'hiver 2012, nous avons arraché plus d'un hectare de pommiers en récupérant tous les poteaux en bon état, tous les tuyaux d'arrosage, tous les fils de fer et bien entendu tout le bois des pommiers qui nous servira pour les belles flambées d'hiver.





Voila le chantier :
une fois que l'on a tronçonné les pommiers, chargé les branches dans la remorque, la partie la plus difficile est de dessoucher chaque pommier avec une chaîne tiré par le tracteur et ensuite recharger chaque souche pleine de terre dans la remorque.

Une fois la remorque chargée, il nous reste plus qu'à tout décharger sur notre énorme tas de bois.
Derrière le tracteur on peut voir un des tas de piquets que l'on a réutilisé ensuite pour construire notre enclos à poulets.