samedi 19 octobre 2013

Les débuts à ligeuil il y a 4 ans, en mai 2009


 Nous venions d'arriver avec Tony dans cette maison de campagne avec 8000 m2 de terrain.
 Exactement ce que nous cherchions: une maison avec du terrain pour pouvoir "cultiver notre modeste jardin" et avoir quelques animaux (dans 2 grand parcs de 3000m2  chacun)  pour la viande.

En effet, déjà nous avions cette envie de pouvoir rentrer dans une démarche d'autosuffisance alimentaire, en produisant nos propres légumes et notre propre viande.


Là, nous étions début mai.

Avant il y avait à la place de ce petit potager de 1000 m2, une friche avec des herbes de 2 mètres de haut. Heureusement que notre voisin Jeannot était là avec sa grosse tondeuse et son vieux motoculteur Staub pour préparer notre futur jardin.
Nous le remercions encore énormément pour l'aide précieuse et tous
les judicieux conseils qu'il nous a donné pendant ces 2 premières années de découverte du jardinage.



Quelques mois plus tard, nous étions déjà récompensés de nos efforts. Tony et Sandy regardent pousser les tomates ( des andines, coeur de boeuf et monfavet: conseil de notre professeur Jeannot) qui dans 1 mois feront plier nos tuteurs en métal.

Nous arrosions tous nos légumes à l’arrosoir avec l'eau que nous récupérions des toitures, qui aller dans un bassin qui était déjà construit au centre de la cour. Ensuite il y n'avait plus qu'à envoyer toute cette eau dans les citernes disposées autour du potager.

Bien entendu, nous avions  fait en amont un soigneux paillage avec toutes nos tontes de pelouse.
Avec du recul, il s'avère qu'un paillage de tonte bien fraîche, très riche en azote, facilement et rapidement assimilable par le sol, est vraiment excellent pour avoir de beaux légumes. L'année prochaine, nous allons surement refaire cela, dans toute notre serre ( qui représente exactement la même surface que notre jardin de Ligueil).


Tony ramasse les courgettes au milieu d'une végétation luxuriante. Nous avions vraiment plaisir à récolter nos tendres et chères légumes. C'était un début prometteur qui nous a tout de suite donné l'envie d'aller plus loin.
Dès nos premières récoltes, nous étions  fiers de pouvoir montrer nos légumes à Jeannot, aux parents et à nos amis. Et. rapidement nous les avons sollicités pour acheter nos "surplus"  de légumes, histoire de pouvoir racheter des graines, quelques petits matériels, bâches et payer l'essence de la motobineuse.
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Vous voyez ici les légumes de fin d'été. Nous venions de réaliser une énorme vente de 18 kg de navet marteau. Après avoir passé de nombreux coups de téléphone, Tony était tombé par chance sur le numéro de Jacques et Ghislaine qui s'occupaient et faisaient activement la promotion du système des AMAP dans tout l'Indre et Loire (agriculture pour le maintien d'une agriculture paysanne).

Les conso-acteurs de l'AMAP de la riche avaient tous reçu un mail de Jacques pour savoir qui voulaient acheter nos navets et HO MIRACLE, nos 18 kg étaient partis d'un coup.
De là nous avons commencé, Tony et moi à monter toutes les semaines à l'AMAP de la riche pour vendre nos surplus de légumes.
Et l'aventure à ainsi pu vraiment commencer.


Bon effectivement , il faut le rappeler, faire du maraîchage l'hiver ça devient tout de suite moins bucolique, j'était bien mieux en caleçon dans le jardin!!
Et on ne sent doutait pas encore, mais des hivers à potager dans l'eau froide, à sortir des poireaux mais aussi des souches de pommiers il y en aura encore maintenant beaucoup d'autre.


Pas contentes aussi les poules en hiver, les oies quand à elles sont bien cachées au fond de la cabane (vous les aviez vus?).


Et voici notre mascotte dès débuts, Kakoulou, une petite chèvre qui à été abandonné, que nous avons receuilli, mais qui nous a donner beaucoup de file à retordre.